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Blog sous licence creative common. Messages soumis à modération pour le respect de chacun.

samedi 26 juillet 2014

Douleur animale


Je suis convaincu que les animaux perçoivent la douleur autant que nous, si ce n'est pas plus.
Il ne faut pas confondre ressenti et expression: ce n'est pas parce qu'un chat semble incroyablement résistant et stoïque face à de graves blessures qu'il ne ressent rien.

Mais en voyant cette photo je me suis demandé ce que pouvais bien ressentir une maman hérisson à l'accouchement ?


Aïe.

jeudi 24 juillet 2014

Interview de F Dionne, tabernacle.


Petite interview présentant les principes évoqués dans l'article précédent.

"Accepter la douleur ce n'est pas s'avouer vaincu" Tabernacle !



et celle là aussi, peut être un peu plus "intelligente" (faire une avance à 5, 55 mn) : https://www.facebook.com/photo.php?v=713528598685369&set=vb.545247282180169&type=2&theater

A noter que le site de l'auteur propose de nombreux documents et exercices en vidéo et audio.


Libérez-vous de la douleur! (pub gratuite)

Attention, je transmets copie de l'article et les liens commerciaux, mais je n'ai pas acheté le livre ni testé la méthode, je me refuse donc à le conseiller (et je n'ai pas non plus d'intéressement, ce qui est toujours dommage ^^)

Article paru dans la Huffington post.

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Mal de dos obsédant, migraines récurrentes, fibromyalgie terriblement douloureuse, les douleurs chroniques sont un véritable calvaire au quotidien. Elles ont un impact dévastateur sur de multiples dimensions de notre vie: physique, émotionnelle, conjugale, familiale, professionnelle, sociale et économique. Elles se transforment souvent en fatigue ou en déprime continuelles. Alors que faire quand les médicaments sont inefficaces ou nocifs, que les médecins s'avouent impuissants?
Une nouvelle approche sans médicaments
En fait, sans le savoir, nous sommes notre meilleur thérapeute dans le domaine de la douleur. Notre pouvoir d'autoguérison est scientifiquement prouvé. Il faut comprendre que si la douleur est réelle, la souffrance ressentie est augmentée par les émotions et les pensées négatives. Agir et travailler sur ces pensées et ces émotions est donc le moyen que nous avons afin de réduire votre douleur physique. Pour cela, il faut nous entraîner à vivre différemment la douleur, à inverser complètement notre rapport à celle-ci. La méditation de pleine conscience et la thérapie d'acceptation et d'engagement - l'"ACT"- permettent d'y parvenir.
Un système déréglé et hypersensible
La douleur aiguë est utile, elle protège l'organisme, elle alerte le corps d'un dommage actuel ou d'un danger imminent et nous apprend à les éviter. Dans la douleur chronique, ce signal d'alarme est déréglé. Ce phénomène s'expliquerait par une hypersensibilité du système nerveux. Les signaux de douleur sont envoyés au cerveau en l'absence de dangers pour le corps. La douleur est réelle, mais le processus sous-jacent est perturbé.
Nous pouvons muscler notre cerveau pour être plus fort face à la douleur
La bonne nouvelle est que cette hypersensibilité à la douleur n'est pas un processus irréversible. Nous pouvons agir sur notre cerveau, le modeler et le muscler par des exercices appropriés et ainsi développer une plus grande tolérance à la douleur.
Accepter la douleur: une thérapie
La thérapie ACT, approche nord-américaine provenant de la recherche scientifique, et la méditation de pleine conscience parviennent à la même conclusion: accepter la douleur est la façon de s'en libérer. Accepter est l'antidote à la douleur. Le terme "accepter" peut créer des malentendus. Pour certains, accepter signifie se résigner, abandonner la bataille contre la douleur, ne plus chercher de traitement pour améliorer son sort. Les expressions comme "apprendre à vivre avec la douleur", "s'adapter à la situation" ou "apprivoiser le mal" sont souvent préférées. Accepter la douleur, ce n'est pas s'avouer vaincu et perdre espoir face à celle-ci, au contraire, c'est une démarche courageuse et active qui repose sur deux habiletés importantes.
S'engager dans l'action
Accepter commence par l'action. Continuer d'être actif au quotidien en accomplissant des activités importantes pour soi, celles qui répondent à vos priorités de vie, comme celles qui touchent la santé, la famille, les amis, la spiritualité, les soins personnels, etc. Ces activités engendrent une " bonne douleur"! L'acceptation et la pleine conscience nous aident à trouver le juste équilibre dans nos actions de tous les jours. Car dépasser ses limites ou au contraire restreindre à l'excès ses activités sont deux comportements qui ont une même cause: un manque d'acceptation de la douleur. Dans le premier cas, on cherche à défier la douleur, on n'écoute pas les signaux de son corps, on fait "comme si" la douleur n'existait pas. Dans le second cas, on limite nos activités par crainte de la douleur. À force d'avoir mal, on en vient à anticiper la douleur et toutes les situations qui s'y rattachent. Ces évitements sont des réactions normales et compréhensibles, mais sur le long terme, elles amenuisent notre forme physique et nous rendent moins tolérants à la douleur. Apprendre à agir à son rythme, à réguler son attention, à bénéficier pleinement du moment présent sont les clés pour s'engager dans l'action et surmonter la douleur.
Accueillir les sensations douloureuses
Lorsqu'il est impossible de soulager entièrement nos douleurs, lutter contre ou chercher à tout prix à penser à autre chose est contre-productif. Aussi étrange que cela puisse paraître, accueillir nos sensations douloureuses est le second aspect de l'acceptation et la voie vers le soulagement de la douleur. Il s'agit de cultiver une attitude d'ouverture spontanée à l'égard des expériences et sensations corporelles, sans réagir excessivement par de la colère, de l'anticipation ou en crispant notre corps comme pour nous protéger. Faire une place à la douleur signifie que nous consentons à ressentir un certain niveau de douleur pour mener à bien toutes nos activités quotidiennes. L'acceptation de la douleur est accessible à tous, c'est une habileté qui s'acquiert, il suffit de pratiquer des exercices très simples, comme, par exemple, la "respiration au cœur de la douleur" qui permet de développer une plus grande intimité avec la douleur, et ainsi de la soulager.
Essayez quelque chose de nouveau et de différent
Peut-être avez-vous déjà testé plusieurs méthodes pour vous défaire de l'emprise de la douleur, et consulté plusieurs spécialistes dans l'attente qu'ils trouvent une solution. Ne persistez pas inutilement dans la quête d'une pilule miracle si cela s'avère inefficace. Ce « combat » se fait parfois au détriment de votre qualité de vie. La thérapie ACT et la méditation de pleine conscience vous apprendront à :
  • Accueillir avec bienveillance vos sensations douloureuses
  • Vous distancer de vos pensées négatives
  • Retrouver vos "valeurs" profondes (ce qui est important pour vous dans votre vie)
  • Rester actif tout en trouvant un juste équilibre
  • Méditer en adoptant une nouvelle philosophie de vie
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter le site web Libérez-vous de la douleur.
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Une nouvelle étude en défaveur de l'EVA

Comme j'ai toujours trouvé l'échelle de la douleur assez... limitée, je suis forcément assez content quant une étude dit que j'ai pas totalement tort.


Si on résume,trois point ressortent de cette étude:

1°- la cotation de la douleur s’avère stable sur une semaine, ce qui suggère qu’elle est interprétée de la même façon, quel qu’en soit le moment et indépendamment de la connaissance des cotations précédentes. Cela est en faveur d’une bonne validité interne. Ca marche sur les patients compliants (donc pas trop avec moi).

2°- l’étude montre clairement que la douleur mesurée sur l’EVA suit une échelle ordinale avec un certain nombre de problèmes qui rendent son interprétation moins simple :
S’en servir comme d’une mesure quantitative continue pour comparer deux populations est hasardeux, faute d'un "maître étalon".

Ainsi les changements mesurables à l’aide de cette échelle sont différents selon notamment que les individus souffrent de très fortes, très faibles douleurs ou de douleurs moyennes.

Il est en conséquence évident que vouloir comparer des EVA à l’aide de tests statistiques est une erreur méthodologique.

Si l’EVA était une variable quantitative continue, l’intervalle entre 8 et 10 serait de même dimension que l’intervalle entre 1 et 3, ce qui n'est pas le cas. Il apparait qu’elle n’est qu’une variable qualitative ordinale à l’image d’une cotation comme le testing, pour lequel la cotation 5 n’est pas 5 fois plus importante que la cotation 1. Elle ne se comporte pas de façon linéaire.

Les auteurs donnent en exemple une étude pilote comparant l’acupuncture à un placebo dans la lombalgie chronique, pour laquelle les patients devaient donner une cotation de leur douleur moyenne et de la pire de leur douleur. La douleur moyenne s’avérait identique entre acupuncture et placebo, la douleur maximale s’avérait différente.



vendredi 18 juillet 2014

douleur et douleurs

La douleur et les douleurs chroniques

 

Une chronique pleine de sensibilité, de vérité, d'humanité. A écouter de bout en bout.
Même si on ne peut que se dire que pas grand chose n'a bougé depuis un an.... 





"La douleur  ne se prouve pas elle s’éprouve. (...) Nous recevons aujourd’hui pour en parler Jean-Pierre Tarot, médecin anesthésiste, référent douleur à la Clinique Oudinot, qui a milité corps et âme  pour que la douleur soit prise en charge bien sûr dans ses phases aiguës mais aussi dans ses phases chroniques. (...) Nous passerons en revue les aspects sensoriels, psychologiques et sociétal de ce phénomène qui touche près de 18 millions de personnes."


Et c'est sur fibradio :-)

dimanche 13 juillet 2014

Quand la fibromyalgie amène à l'euthanasie...

A priori, je suis pour le droit à choisir entre une mort lente et douloureuse ou rapide et calme.

Mais là j'avoue que cette nouvelle trouvée par hasard, et qui pour autant que je sache n'a pas été diffusée hors des frontières belges, m'a drôlement secoué. Ca date de Mars 2013.


Donc j'ai appris que la loi belge sur le sujet de la fin de vie était sacrément souple, mais que notre maladie préférée pouvait dans ce pays voisin amener à la mort médicalement assistée.

Pourtant la Fib, aussi dure soit elle, aussi horrible soit elle à supporter, n'est pas mortelle ? Plus d'une fois, j'ai eu envie de me jeter par la fenêtre c'est clair, mais je m'interroge méchamment sur le fait qu'un médecin soit légalement autorisé à mettre fin à la vie d'une personne qui avait encore des années de vie devant elle.


Cette personne avait-elle de la famille, des enfants ?

L'article est bien écrit, et quoi que court exprime assez bien les questions que l'on peut se poser sans chercher à juger, du coup je vous laisse le lire à tête reposée.

Et si dans les 5 ans à venir, on trouvait le traitement curatif ou palliatif miracle ???
Ha ben merde trop tard pour Els Winne, qui aurait eu 50 ans et encore de belles années devant elle.


Edit: après recherches ce serait la seconde euthanasie belge liée à la Fibromyalgie.

samedi 12 juillet 2014

les experts fibromyalgie

Meurtre d'une prostituée à Roux: l'auteur souffre de fibromyalgie, a-t-elle réellement pu agir seule?

Ce sont les premières lignes de cet article bien étonnant, trouvé dans la gazette (journal belge).

On y relate le meurtre d'une prostituée, avec cette particularité que l'auteur présumée serait fibromyalgique. Le journaliste se demande donc si un fibromyalgique (en plus d'être une femme) peut être un tueur solitaire ou si sa pathologie l'obligerait à bénéficier des services d'un complice.
Dans le cas présent, on parle de meurtre par coups et blessures, suivit du déplacement du corps. 

Si le sujet n'était pas grave (y a meurtre), on pourrait croire à une mauvaise blague, mais non: c'est mauvais mais pas une blague.


"Or, il semble qu’elle souffre de fibromyalgie, une maladie extrêmement handicapante qui provoque d’intenses douleurs musculaires chez les malades. Est-ce compatible avec la manipulation du corps jusqu’au canal ? La question se pose évidemment".

En fait si on y regarde de près, on évoque la fib comme une réalité handicapante, ce qui est pas mal. Reste que d'une certaine façon je me sens vexé. Je tiens à la différence entre être handicapé et être invalide.

Visiblement c'est pas clair pour tout le monde.


 

vendredi 11 juillet 2014

Apprendre au cerveau à réduire la douleur

L'université du luxembourg a mené une drôle d'expérience concernant la capacité que nous avons tous à diminuer ou augmenter notre seuil de tolérance à la douleur.

Dans le détail, c'est ici (en anglais).

Pour faire court, les scientifiques ont utilisé les techniques de conditionnement de Pavlov sur des humains. 

Comment ?

C'est un fait, quand survient une douleur imprévue ou nouvelle, l'ancienne douleur (chronique) a tendance à perdre en intensité. Comme si le cerveau basculait son attention sur la nouveauté (à mon avis un bon mécanisme de survie).
Donc, en associant une nouvelle douleur, ici induite par du froid, et une sonnerie de téléphone, les savants ont réussi à créer un réflexe chez les sujets de test. AInsi la douleur ressentie par les sujets diminuait en entendant la sonnerie.

J'aurais tendance à dire: "rien de nouveau sous le soleil". Si ce n'est que cette méthode ne semble pas demander d'effort conscient comme dans d'autres techniques proches de l'hypnose. Donc ça peut avoir un intérêt. Encore faut il accepter d'être entraîné de la sorte.  Pour ma part je préfère essayer de me détendre sans plonger quoi que ce soit dans une bassine d'eau glacée.

mercredi 9 juillet 2014

pathie ? non mais allo.

Une petite vidéo vient de sortir sur Allodocteurs.fr: les médecines parallèles donnent elles des résultats dans la fibromyalgie.

Ci dessous le lien vers le site (qui ne permet pas le partage de ses vidéos c'est ballot).
Cliquer sur la TV pour obtenir la vidéo.


J'aurais bien aimé que la réponse à la question de la téléspectatrice soit plus complète. Il manque la réponse à la question "quel type de gymnastique choisir?".

Toubib or not toubib.... that is the question...

Quoi qu'il en soit la vidéo est issue d'une série de questions  concernant les médecines dites complémentaires. Je vous donne deux autres liens :


Edit:

Cette page sur l'efficacité des médecines "alternatives" étudiées de façon scientifique est très intéressante également. Faudra que j'écrive un truc sur l'effet placebo.


PS: désolé mais faut supporter les pubs avant chaque vidéo, c'est très pénible...

mardi 8 juillet 2014

Douleurs objectivées, première mondiale

L'hôpital universitaire d'Anvers s'est doté de deux appareils capables de mesurer la douleur ressentie par les patients de manière objective, il s'agit là d'une première mondiale.


Ces deux engins, conçus par une société israélienne, sont chacun spécialisées dans la détection des douleurs chroniques et des douleurs aigües.

Le premier appareil mesure si le système de contrôle de la douleur fonctionne correctement, et ce en réaction à de petites ou grandes différences de températures. 

 

Il est ainsi possible d'utiliser ces outils à grande échelle, par exemple lors d'opérations chirurgicales, pour contrôler la douleur ressentie par les patients plongés dans le coma, ou ceux souffrant de douleur chronique généralisée.

 


 Je suis tout excité: depuis le début de mon suivi médical, je désespère qu'il puisse un jour exister un appareil qui puisse mesurer cela. Dans une pathologie aussi dépourvue de symptômes "concrêts" que la Fib, constater scientifiquement la réalité des douleurs est un grand pas en avant !

A quand de tels appareils en France ?? Sérieux y en a marre autant de ne pas être pris au sérieux que de devoir remplir des échelles de la douleur sans intérêt.


En plus 9 fois sur 10 leur échelle, elle est horizontale....

samedi 5 juillet 2014

l'étude (electro)choc de la semaine

Selon une étude réalisée par l’université américaine de Virginie publiée dans le magazine Science, la plupart des gens détestent se retrouver seuls sans distraction. La moitié d’entre eux préfèrent même la douleur à l’ennui.

Avec la fib, je dirais que je préfère m'ennuyer un peu quand même si ça veut dire avoir moins mal....Mais bon... et puis l'avantage d'être constamment fatigué fait que je m'endors toujours avant d'avoir eu le temps de m'ennuyer.
Les chercheurs ont soumis 400 étudiants à 11 expériences. Pour l’une des expériences, les participants étaient laissés seuls dans une pièce entièrement vide à l’exception d’un distributeur de chocs électriques légers. 
Près de la moitié des participants se sont donné un choc électrique après quinze minutes. 


La différence entre les hommes et les femmes est tout aussi remarquable. Pas moins de 67 pour cent des participants masculins se sont administré des chocs électriques, contre seulement 25 pour cent des sujets féminins. 

Une autre partie de l’étude a lieu au domicile des participants où tous les livres, écrans et téléphones avaient été enlevés. 30 pour cent d’entre eux ont admis après coup avoir écouté de la musique en cachette pour tromper l’ennui.

vendredi 4 juillet 2014

Doudouille

En voyant cette vidéo, je me suis demandé: "avoir la fibromyalgie fait-il de toi un douillet ?".

A mon sens c'est plutôt le contraire.

En tous cas voilà un bel exemple de douillet sur fibro tv.






Edit du 5 juillet: Comme j'en connais qui se diront "normal c'est un mec et tous les mecs sont douillets", et que je suis pour la parité....




Dans les deux cas on admirera la saine solidarité des accompagnants !

jeudi 3 juillet 2014

Pas trop d'handicapés au pays de mickey ?


Le merveilleux pays du bonheur, des princesses et des poupées qui chantent serait il plus ou moins déconseillé aux handicapés, surtout ceux qui ont "mauvaise mine" ?

C'est en tous cas ce que pense l'Unapei, qui dénonce non seulement un délit de faciès mais aussi une pratique oragnisée visant à restreindre les accès handicapés aux porteurs de carte de priorité (auquel cas faut oser !).

http://www.unapei.org/Discrimination-a-Disneyland-Paris.htmlUn court article de presse (20 minutes) c'est ici 

 
Bien , on espère que Mickey va se resaisir et soit nous prouver que c'est faux, soit corriger le tir fissa (en tous cas avant que j'ai la possibilité de m'y rendre).



Sinon on lui envoie un petit gaulois hargneux et dopé à la potion magique !