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Le petit blog sans prétention d'une personne atteinte de syndrome fibromyalgique.

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lundi 2 décembre 2019

it's a sherm

Un rapport INSERM promis en … 2020

Demain on rase gratis ?

Les premières conclusions du travail collectif de l'Inserm sur la  fibromyalgie mettent en exergue son hétérogénéité, mais ça on aurait pu leur dire.

L'expertise collective de l'Institut Inserm aboutirait début 2020... Chiche.

Les résultats de ces derniers ont fait l'objet d'une synthèse lors du congrès de la Société française d'évaluation et de traitement de la douleur (SFETD)  le 28 novembre, à laquelle aucune association n'a été invitée (à part sans doute fibromyalgie France qui est partenaire, mais je n'en suis pas certain-certain).

Bon, autant être honnête, ça sent grave le pâté pas frais: "Nous sommes passés de l'absence d'hypothèses à pléthore d'hypothèses", résume Didier Bouhassira, du centre d'évaluation et de traitement de la douleur Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine.
Sur 1600 articles scientifiques retenus, les hypothèses portent notamment sur le fait que la fibromyalgie puisse être à peu près tout et n'importe quoi: 
  1. une maladie du stress,
  2. une maladie de la douleur,
  3. encore une maladie du dysfonctionnement de la douleur.

    on ajoutera à leur place sans trop se fatiguer

    4. la maladie de lyme
    5. la dépression  
    6.  l'excès de barres chocolatées
    7.  la faute à Macron  
    8.  une maladie environnementale
    etc, etc.

    C'est pas peu dire que la déception est au rendez-vous, et le rapport n'est même pas sorti.
Les équipes de l'Inserm en plein travail


Pire: ce travail de l'Inserm pourrait conduire les pouvoirs publics à mettre en place des recommandations spécifiques que l'on attend avec d'autant plus d'inquiétude qu'ils avouent ne rien comprendre !!
Une chose est certaine malgré tout (?) : les médicaments interviennent en dernière ligne dans la prise en charge contrairement à l'activité physique adaptée, ainsi que l'éducation thérapeutique.

En gros: mangez-bougez, et apprenez à vivre avec sans vous plaindre. 

Ces travaux de l'Inserm n'apporteraient donc aucune réponse ? Ben y a de quoi se poser la... question puisque l'inserm reconnait : "un manque de clarification entre les sous-groupes de malades face à l'hétérogénéité de la fibromyalgie". En termes plus clairs: "impossible de se mettre d'accord sur une définition précise de la maladie, et c'est le bordel dans les publications scientifiques".

Il y a de quoi être dans une colère noire. Comment peut on faire des recherches sans en avoir défini le champ ? On rappelle que les revendications de nombreuses association, relayés par les députés et la commission d'enquête parlementaire, sont justement la mise en place de grilles d'analyses et de critères statistiques afin de faire un état des lieux précis de la situation, mettre en place des cohortes…..

Evidemment, créer des cases veut dire que tout le monde ni rentrera pas, et qu'il y aura des faux positifs, mais est-ce si grave ? Au moins on saura de quoi on parle et on pourra toujours dire qu'on s'est trompé, pour mieux recommencer. 
A noter que je ne remets pas en cause l'Inserm directement car ils ne font pas de recherches, mais étudient les publications scientifiques. C'est plutôt du côté des chercheurs en santé qu'on peut vraiment se poser de sacrées questions....





Publié par olivhood à 13:48 Aucun commentaire:
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Libellés : action, actu

samedi 28 septembre 2019

Seconde edition: journée des handicaps invisibles

Une Partie non négligeable des associations des Hauts de France se donne RDV à Nogent sur Oise le 12 Octobre pour la seconde édition du forum des handicaps invisibles.

Demandez le programme ! 
http://asso-hif.fr/


Publié par olivhood à 12:04 Aucun commentaire:
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Libellés : action, actu
Pays/territoire : Nogent-sur-Oise, France

mardi 13 août 2019

Temps de chien, mal de chien.


Temps de chien, mal de chien.


Le dernier épisode orageux m’a flingué. Par comparaison, la canicule a vu mes douleurs parfois baisser à un niveau presque inconscient. J’ai souffert de la chaleur, évidemment, mais «comme tout le monde».  C’est une des différences fondamentales entre par exemple la fibro et la sclérose en plaques. Dans la SEP, on souffre aussi terriblement de la chaleur en tant que telle.

Classiquement cette année, les beaux jours ont été source de mieux être, et les mauvais…. Mauvais.
Définissons un bon jour comme  un moment de calme, sans vent ni humidité particulière. Si possible avec du soleil. Une journée de soleil sans vent, au milieu d’une semaine de soleil sans vent, est donc une TRES bonne journée.
Définissons un mauvais jour comme un moment de vents, voire de tempête, et/ou d’humidité. Un jour où le temps est en train de changer plus ou moins rapidement d’un état à un autre. Si en plus il fait froid on est en plein dedans. Un matin d’avant une tempête de neige est donc un TRES mauvais jour.
Répondons à une question pas si bête : pourquoi la baisse des pressions nous écrase alors qu’on devrait se sentir plus léger ?
Et bien c’est par ce que la baisse des pressions atmosphériques correspond à un mouvement de refroidissement, et que l’air froid est plus compact, donc plus lourd. L’air chaud et plus léger lui nous quitte en remontant dans les plus hautes couches de l’atmosphère.  La sensation est donc contradictoire avec la réalité physique.

Ca c’est fait.
Et passons à la question suivante : pourquoi une baisse des pressions nous fait si mal ?
J’ai entendu pas mal de raisons, elles sont peut-être toutes vraies et se cumulent. Il semble que la réponse principale soit à chercher dans les capteurs de pressions qu’on a dans le corps : les barorécepteurs. Ces barorécepteurs sont chargés de réguler la pression au sein du système cardio-vasculaire et ils sont directement liés aux capteurs de douleurs.

Il ne serait donc pas illogique de faire le lien : les baisses de pressions stimulent ces récepteurs, et par extension génèrent de la nociception. Ca tient d’autant plus la route que j’ai remarqué avoir bien plus mal, pas seulement quand ça baisse, mais quand ça bouge en général. Un passage de pluie à plein soleil peut affecter également mon état, bien que moins fortement.  Ceci  parce que la température remonte avec la pression ?
Par ailleurs ces capteurs aident le corps à gérer : l'équilibre, la posture, et tout le système para-sympathique en général. A noter donc que les systèmes sympathique et para-sympathique sont ceux qui gèrent également le tonus musculaire*. Ils agissent l’un comme une pédale d’accélérateur, et l’autre comme une pédale de frein. Vous voyez où je veux en venir ? Nos contractures permanentes, qui créent douleurs, fatigues, etc.

* la production de larmes, de bile, de salive…. Tiens tiens…

Quelque part on aurait une piste d’explication de notre pathologie qui serait… Neurologique. Autant insister encore la dessus.  On sait jamais les théories psy sont toujours pas loin en embuscade.
Cette piste correspond qui plus est à une autre constatation.  Pourquoi lorsque je fais de la plongée (apnée ou bouteilles) mes douleurs disparaissent ;  et pourquoi ai-je autant de mal à retrouver une posture verticale au bout de quelques heures passées dans l’eau ? Et bien si on part du principe que lorsque l’on descend, la pression augmente et "désactive" le système para-sympathique, ça serait plutôt logique. Rappelez-vous aussi que les caissons hyperbares sont testés avec beaucoup de succès dans certains pays comme Israël. Ma difficulté à revenir en position debout serait une conséquence logique d’un soucis de pression sanguine (dite orthostatique) qui aurait du mal à se remettre au bon niveau.

Bon allez, je me casse dans un hôtel sous marin à Dubaï et je remonte plus !

Simple et sans prétentions.







Publié par olivhood à 15:02 Aucun commentaire:
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Libellés : medical

mardi 6 août 2019

Plainte contre la Société de Pathologie infectieuse

France Lyme attaque en justice la Société de pathologie infectieuse de langue française pour mise en danger libéré de la personne d'autrui. 


Rien que ça. Et pour être complet: 

"mise en danger délibérée de la personne d'autrui, atteinte involontaire à l'intégrité d'autrui et non-assistance à personne en danger".

Motif ? 

Les recommandations (de la SPILF) ne reconnaissent pas la forme chronique de la maladie de Lyme. 


Explications: 
La société savante a refusé de reconnaître les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) en raison du manque de clarté sur cette forme chronique dans le texte final (faut avouer que c'est pas faux). Depuis, elle a proposé de nouvelles recommandations, avec d'autres sociétés savantes, mais a décliné l'invitation de la HAS pour évoquer une éventuelle convergence des recommandations en juillet.

Si je comprends bien*, on a donc affaire à une double faute selon l'association: refus de suivre l'autorité de tutelle et refus de produire un travail consensuel commun. 

*c'est rarement le cas et France lyme pourra toujours me détromper.

Pour la Spilf, les patients suivis pour une forme chronique de la maladie de Lyme souffrent d'autres pathologies. La reconnaissance d'un Lyme chronique conduit, à ses yeux, à retarder la prise en charge de ces patients. C'est vrai dans un certain nombre de cas, mais ça me semble plutôt cocasse vu le nombre de personnes fibromyalgiques à penser exactement le contraire.

"La position de la Spilf, relayée par de très nombreux médecins, entraîne pour les malades des souffrances inutiles au lieu de les soulager et prolonge de ce fait les agonies des patients", estime, pour sa part, l'association France Lyme. "Sans reconnaissance de la forme chronique de la maladie, aucune amélioration de l'état de santé des malades n'est envisageable", poursuit-elle. Avec sa plainte, France Lyme veut pointer la "négligence" de la Spilf sur "l'appréciation de la situation des personnes atteintes de la malade de Lyme dans sa forme chronique".

Souhaitons leur bonne chance: les couilles ils les ont déjà. 


Publié par olivhood à 16:46 Aucun commentaire:
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Libellés : action, actu

mardi 23 juillet 2019

Des nouvelles de l'Inserm, enfin


A peu près toutes les associations en lien avec la fibro ont reçu ce courriel, 3-4 jours après que j 'ai relancé l'INSERM, ce qui doit être une coïncidence 😇 car la pression associative sur leurs épaules devait être assez forte, et pour cause.


Voilà le mail en intégralité: 

Mesdames, Messieurs,

Nous avons le plaisir de vous indiquer que le travail d’expertise collective menée par l’Inserm sur le syndrome fibromyalgique est achevé. Le travail rentre maintenant dans sa phase d’édition. Ce rapport sera rendu publique début 2020 lors d’un colloque d’une journée consacrée à la présentation de l’expertise par les experts. Vous serez bien sûr invités à ce colloque où vous pourrez interagir avec les experts et poser les questions que vous souhaitez.

Nous sommes bien conscients de votre attente et tenons encore à nous excuser pour le retard pris par rapport à la date initiale annoncée. Sachez que les principaux résultats ont  été présentés à la DGS pour qu’ils puissent les prendre en compte le plus tôt possible dans les actions qu’ils ont à mener. Néanmoins, ces données ne peuvent être diffusées avant leur publication et la dernière validation par les experts.

Le travail sur cette problématique était conséquent et particulièrement complexe dans sa dimension multidisciplinaire : 3 500 publications à analyser, 15 disciplines scientifiques devant être représentées pour réaliser une analyse la plus exhaustive possible, 16 réunions plénières de travail collectif d’une journée menées par 17 experts sur 1 an et demi et plusieurs auditions. Le rapport sera composé de 18 chapitres d’analyses de la littérature disponible, divisé en 6 grands thèmes : diagnostiquer la fibromyalgie, impacts individuels et sociétaux, symptômes autres que la douleur chronique, approches thérapeutiques, syndrome dit de fibromyalgie chez l’enfant et l’adolescent, physiopathologie. Il est complété de 4 communications, dont la transcription intégrale de l’échange de 4 associations de patients, et des recommandations d’action et de recherche.

Bien cordialement
--


Laurent FLEURY,
Responsable du Pôle Expertise Collective de l'Inserm 

On a donc plusieurs infos:  
  1. Contrairement à nos plus grandes craintes l'expertise ne serait pas enterrée.  
  2. Le travail d'expertise va (enfin) laisser la place au travail de rédactions des préconisations.
  3. RDV dans 6 à 12 mois. 
Je note que ce n'est pas la responsable de l'expertise qui nous répond, mais son supérieur. Je ne sais pas quoi en penser alors je mets ça sur le compte de la pression associative. 


Publié par olivhood à 14:43 Aucun commentaire:
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Libellés : actu, enquête parlementaire

Aluminium dans les vaccins, le retour (et le retard).

L'agence nationale du médicament a accordé un nouveau financement de recherche portant sur les effets de l'aluminium utilisé comme adjuvant dans les vaccins. Voilà qui va faire plaisir à l'association de patients E3M. Surtout que maintenant c'est plus 3 mais 11 vaccins qui sont obligatoires.
Il s'agit de mettre fin à la controverse sur autophagie, et par là même de mieux comprendre le fonctionnement de l'aluminium en tant qu'adjuvant. 
  1. Rappelons tout de même que l'on utilise les sels d'aluminium sans savoir pourquoi et comment ils fonctionnent !!
  2. Précisions  qu'on ne parle pas de l'alu dont on fait les barquettes, mais de sels d'aluminium (et que ça change tout).
Au pire c'est bon pour la santé des Labos.
L'hypothèse de prédispositions génétiques ne permettant pas d'éliminer ces adjuvants se comportant comme des bactéries est étudié depuis des années, notamment pour ce qui est de la France à l'hôpital MONDOR. Le conseil scientifique de l'ANSM notait en 2017 des "pistes de réflexion intéressantes mais qui méritent d'être davantage étayées et détaillées". C'est pourtant pas les preuves scientifiques et inquiétantes qui manquaient.

L'association d'entraide aux malades de myofasciite à macrophage (E3M) se félicite, dans un communiqué, de l'octroi par l'Agence nationale pour la recherche (ANR) de 400 000 euros sur quatre ans pour mener de nouvelles études. C'est pas si énorme que ça en a l'air mais au moins ce n'est pas non plus une fin de non recevoir.

le thème précis de ces études est :  "La déficience de l'autophagie dans les cellules de l'immunité dans un paradigme encéphalomyélite myalgique/syndrome de fatigue chronique (EM/SFC)"




"Les chercheurs étudieront l'impact in vitro des variants génétiques détectés sur le système d'auto/xénophagie des patients atteints d'EM/SFC avec myofasciite à macrophages et l'impact in vivo du système d'auto/xénophagie défectueux sur la biodisposition et la neurotoxicité à long terme des adjuvants aluminiques sur la souris", explique l'association. Elle émet néanmoins un bémol, à savoir le "temps perdu" par cette absence de financement entre mars 2017 et juillet 2019.

On attends aussi beaucoup de l'amélioration des techniques de diagnostic de ce défaut génétique: meilleurs IRM, test adn, etc.
 
Publié par olivhood à 14:26 Aucun commentaire:
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Libellés : actu

mercredi 5 juin 2019

Consultation nationale handicap

 On consulte !


Après la consultation citoyenne Grand âge et autonomie, et après la consultation des APF (qui n'a pas eu le succès es-conté), place à ....


La consultation nationale Action handicap !!!

Ce 28 mai, la secrétaire d'État en charge des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, a annoncé à l'occasion du salon Handicap, emploi et achats responsables de Paris, le lancement de la consultation sur la plateforme de mobilisation citoyenne Make.org, déjà mobilisée pour le recueil de la concertation Grand âge.

 


Personnellement ça me fait rire.... jaune... ces gouvernants si déconnectés du peuple qui les a élus qu'ils ont besoin de financer ce genre d'actions à peine 2 ans après leur prise de poste... Ca nous parait tellement évident à nous autres ce dont le pays a besoin. 

Quand on voit ce qui est ressorti de la grande consultation nationale, y a de quoi s'interroger, mais je suis convaincu qu'il faut donner sa chance à l'idée.

Menée en partenariat avec le groupe Klesia, la Fondation Ocirp et le Comité national coordination action handicap (CCAH), celle-ci enregistrera les solutions des Français en matière de prise en compte du handicap jusqu'au 31 août. La démarche permettra dans un second temps de transformer les propositions plébiscitées "en actions concrètes". Celles-ci seront déployées à l'horizon 2022. Rendez-vous est donc donné sur le site handicap.make.org.


La plateforme permet de faire ses propres propositions, c'est déjà bien et c'est dynamique, même si ça fiche un peu le bazar.  Par contre le système de notation est assez compliqué: on vote pour, contre ou neutre ; et ensuite il faut affiner son vote. Le soucis est que c'est pas toujours bien clair et que je n'ai pas trouvé de Foire Aux Questions.

A voir donc ce qu'il en ressortira ou pas. Fin des votes le 31 Août.

Publié par olivhood à 13:27 Aucun commentaire:
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Libellés : actu

dimanche 19 mai 2019

Journée de la Fibromyalgie, les forces en bataille d'ordre

Journée de la Fibromyalgie, les forces en bataille d'ordre

 

La journée de la fibromyalgie 2019, comme chaque année, s'est déroulée dans une sorte de cacophonie généralisée.

  • (Très) Peu de monde devant le ministère de la Santé, qui était de toutes façons fermé, soit encore plus sourd que d'habitude. 
  • Aucune nouvelle de l'INSERM.
         (un de ces 4 on arrivera à en rire peut-être ? ).
  • Chaque association nationale a fait comme d'hab, en refusant de s'allier pour renforcer les actions et parfois en proposant une action solitaire, et sur une autre date qui plus est.
  •  Les associations plus modestes ont fait comme elles le pouvaient.
  • Les tenants du syndrome de fatigue chronique ont encore fait bande à part, comme ceux de lyme. Faut dire que "c'est eux qui ont raison et que tous les autres ont tort". Problème de fond et de forme, que leurs théories soient justes ou non.
A noter la très belle journée des handicaps invisibles de Massy qui a réussi à fédérer pas mal de monde et de très bons intervenants, mais sur un thème plus large: Ehif28, Defhi, Hif, E3m, Enfance lyme, painkillar, SED in France, etc etc: 

https://www.facebook.com/ForumduHandicapInvisibleMassy/


Au final on se trouve dans la même configuration qu'aux élections européennes : chaque petit parti, souvent de gauche c'est un constat, préfère faire le coup dans son coin et pénaliser une alliance plus large. Il est pourtant toujours plus malin de se réunir d'abord sur tous nos points communs avant de se diviser sur des différences parfois trop subtiles, quant elles ne sont pas justes idiotes. Et encore je vais essayer de ne pas parler des conflits égotistes et égoïstes où chacun veut être calife à la place du calife.... ha oups...



Il ne suffit pas d'être allé à l'inserm par 2 fois ou à la commission d'enquête* (c'est mon cas) pour revendiquer la paternité et la propriété du truc. Il ne suffit pas d'être présent devant le ministère depuis des lustres ou d'être reçu par le ministère depuis des années pour s'arroger le seul droit à avoir raison et de distribuer les bons points.

*encore qu'avoir obtenu cette commission ça reste une fierté personnelle, mais c'est encore autre chose. 



Le 12 Mai 2020 sera un Mardi, je pense arriver à y aller, à moins que la manif soit interdite: on a déjà essuyé les lacrymos quand même. Evidemment, ça sera encore sans les associations nationales, sauf surprise. 
Après je me pose plein de question sur cette journée: il faut la faire vivre, l'animer sur au moins 6 heures de suite... Le lieu ne s'y prête que peu et j'avoue manquer d'idées.
Nous ressentons tous de la frustration devant cette incapacité à fédérer, mais il faut noter que les initiatives sont tout de même là. Il y a une réelle force dans toutes les associations. Des gens en ce moment courent pour nous, même en auto, c'est une première je crois.


Je souhaite ne pas me tromper d'adversaires: les miens sont les ministères de la santé successifs qui ne font rien et nous insultent par leur inaction.

Une manière de corriger le tir serait sans doute déjà que chacun fasse la pub des actions des autres ? 



Publié par olivhood à 14:41 Aucun commentaire:
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Libellés : action

jeudi 18 avril 2019

De nouvelles recommandations sur la maladie de Lyme ?

La polémique sur la prise en charge de la maladie de Lyme est elle en passe de connaître un second souffle ou un second essoufflement  ? 

(Très) Loin de faire consensus, les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur la borréliose de Lyme et les autres maladies vectorielles à tiques sont susceptibles d'être concurrencées. Le Président de la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf), en annonce de nouvelles sous peu. 
Bien qu'ayant contribué à la rédaction des recommandations de la HAS, la Spilf avait émis de nombreuses réserves, notamment sur le diagnostic et le syndrome persistant polymorphique après une possible piqûre de tique (SPPT*). Le problème est que l'on imagine bien que la HAS va refuser de voir son travail remis en cause, ou refuser que des sociétés savantes préconisent d'autres méthodologies que la sienne..... la communication est assez "limitée" en ce moment entre toutes ces belles personnes.

*Déjà, convenons que cet acronyme est d'un ridicule crasse. Et ça n'est pas juste  un détail.
La prise en charge de la maladie de lyme, est loin d'être simple. Et voilà qui va ajouter une couche au mille feuilles. Il ne sera pas possible de savoir si les recommandations HAS  seront maintenues parce que scientifiquement validées, ou si elles seront maintenues pour des questions d'idéologie ou de "territoire". De même, on ne pourra savoir pourquoi elle ne seraient pas retenues, ou retenues... On sent venir le gros bazar à la française.
Dur dur.


En gros, soit la HAS valide les travaux du Spilf et amende son rapport, soit on repart pour des années de guéguerres entre médecins, ministre, associations....

Et parlons en des associations tiens !

Lors de son audition du 3 avril, le président de la Spilf précise qu'il est également "difficile de travailler" avec les associations de patients. Les faits récents tendent à lui donner raison. Le 9 avril, plusieurs membres de l'association Le Droit deguérir ont déversé un liquide rouge sur les murs de la maison du don Trinité, un des sites de l'Établissement français du sang (EFS) à Paris. L'association souhaitait alerter sur le risque de contamination transfusionnelle de la borréliose de Lyme. Une action condamnée par l'EFS, qui dément cette allégation, et par d'autres associations réunies au sein de la Fédération française contreles maladies vectorielles à tiques (FFMVT).


La FFMVT critique frontalement  le bilan du plan national Lyme lancé par Marisol Touraine, ancienne ministre des Affaires sociales et de la Santé. "À part quelques actions du volet prévention qui ont pu favoriser la prise de conscience par nos concitoyens, nous concluons ce jour à l'échec total du plan national sur l'ensemble de ses autres aspects", résument-elles.

La Spilf est visée elle aussi par la FFMVT. À leur sens, elle porte une "responsabilité majeure", en raison de son "obstruction" contre l'émergence de recommandations médicales des autorités de santé.

Quand je vous disais que c'est le bazar...
Publié par olivhood à 12:05 Aucun commentaire:
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Libellés : actu, enquête parlementaire, medical

vendredi 25 janvier 2019

le Cbd c'est pas du bidon (part 2)

La Société canadienne de rhumatologie (SCR) a publié, en janvier, un énoncé de position sur l’utilisation du cannabis à des fins médicales pour les maladies rhumatismales.

Evidemment, c'est pas de la Fibro que ça parle, mais le SRC formule un certain nombre de principes qui je crois, doivent pouvoir s'appliquer aux fibromyalgies (qui attendent toujours d'être intégrées officiellement dans les protocoles de recherche de l'ANSM).


On cite le SRC:  Les données probantes sur les bénéfices des cannabinoïdes pharmaceutiques dans la fibromyalgie, l'arthrose, la polyarthrite rhumatoïde et les maux de dos sont insuffisantes, mais il existe des données probantes d'un risque élevé de préjudice. En extrapolant à partir d'autres conditions, le cannabis médical peut procurer un certain soulagement des symptômes chez certains patients. Les risques à court terme d'effets psychomoteurs sont prévisibles, mais les risques à long terme n'ont pas été déterminés et sont préoccupants.

Guidée par la prudence, la SCR formule donc les 11 principes généraux suivants :
  1. Le cannabis médical n’est pas une solution de rechange aux soins standards pour les maladies rhumatismales quelles qu’elles soient, et les rhumatologues devraient appliquer les normes thérapeutiques et lignes directrices en vigueur pour leur prise en charge.
  2. Aucune étude publiée n’a porté sur les effets du cannabis médical chez les patients atteints de maladies rhumatismales et les quelques études qui ont porté sur les cannabinoïdes pharmaceutiques font état de bienfaits limités et d’un risque élevé d’effets indésirables.
  3. Le cannabis médical ne devrait pas être administré aux patients suivis en rhumatologie âgés de moins de 25 ans.
  4. Il est à prévoir que les patients atteints de maladies rhumatismales demanderont des conseils au sujet du cannabis médical; certains se soignent peut-être déjà avec du cannabis ou pourraient demander une ordonnance de cannabis médical.
  5. Les principaux motifs pour lesquels des patients pourraient envisager l’utilisation du cannabis médical sont : soulagement de la douleur et amélioration de l’humeur et/ou du sommeil.
  6. Il faut d’abord essayer les stratégies existantes pour soulager la douleur et favoriser le sommeil avant d’envisager l’emploi du cannabis médical.
  7. Le cannabis médical pourrait soulager les symptômes de certains patients atteints de maladies rhumatismales.
  8. Des effets indésirables à court terme (y compris des effets psychomoteurs immédiats, des étourdissements, des modifications de l’appétit, un effet sur l’humeur et de rares effets indésirables graves de désorientation et de psychose) sont étroitement liés à la consommation de cannabis médical et risquent d’être similaires à ceux qu’on rapporte chez d’autres populations de patients.
  9. On ignore quels sont les risques à long terme associés au cannabis médical chez les patients atteints de maladies rhumatismales.
  10. Même s’ils comprennent qu’il y a une absence de preuves scientifiques quant aux bienfaits du cannabis médical et des risques accrus de préjudices associés à sa consommation, certains patients pourraient choisir de l’essayer plutôt que d’utiliser autres options.
  11. Les rhumatologues se doivent de maintenir un lien thérapeutique empathique avec leurs patients, d’éviter les biais personnels et de s’assurer de réduire les préjudices pour les patients et la société.
On cite encore la SRC: Aucune étude clinique publiée n’a porté sur les effets du cannabis chez les personnes atteintes de maladies rhumatismales. Par contre, selon des données précliniques (tirées d’études menées chez l’animal), le cannabidiol est une molécule dotée d’un fort potentiel pour atténuer la douleur et l’inflammation. En revanche, le THC est une molécule dotée de puissantes propriétés psychoactives qui auraient un impact négatif sur le fonctionnement cognitif et psychomoteur et exposeraient la personne à un risque plus grand d’effets indésirables. Même si les concentrations restent à étudier et à définir, il est possible que la combinaison des deux molécules (THC et CBD) ait plus d’impact sur les symptômes.

 Et moi me direz-vous ? Merci de demander.

Depuis que je consomme du CBD (sans THC), je n'ai pas eu besoin d'arrêt maladie alors que la météo est loin d'avoir été clémente. Je suis convaincu que sans cette canne chimique j'aurais dû stopper au moins deux fois une semaine. Le temps à neige actuel me fait mal et me fatigue, mais je reste relativement opérationnel. Je me sens bien moins soumis aux aléas, plus stable. C'est un véritable confort de vie sociale.

A titre personnel, je décide de continuer l'expérience.




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