Comme j'ai toujours trouvé l'échelle de la douleur assez... limitée, je suis forcément assez content quant une étude dit que j'ai pas totalement tort.
C'est en anglais évidemment: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4055724/
Si on résume,trois point ressortent de cette étude:
1°- la cotation de la douleur s’avère stable sur une semaine, ce qui suggère qu’elle est interprétée de la même façon, quel qu’en soit le moment et indépendamment de la connaissance des cotations précédentes. Cela est en faveur d’une bonne validité interne. Ca marche sur les patients compliants (donc pas trop avec moi).
1°- la cotation de la douleur s’avère stable sur une semaine, ce qui suggère qu’elle est interprétée de la même façon, quel qu’en soit le moment et indépendamment de la connaissance des cotations précédentes. Cela est en faveur d’une bonne validité interne. Ca marche sur les patients compliants (donc pas trop avec moi).
2°- l’étude montre clairement que la douleur
mesurée sur l’EVA suit une échelle ordinale avec un certain nombre de
problèmes qui rendent son interprétation moins simple :
S’en servir comme d’une mesure quantitative continue pour comparer deux populations est hasardeux, faute d'un "maître étalon".
Ainsi les changements mesurables à l’aide de cette échelle sont différents selon notamment que les individus souffrent de très fortes, très faibles douleurs ou de douleurs moyennes.
S’en servir comme d’une mesure quantitative continue pour comparer deux populations est hasardeux, faute d'un "maître étalon".
Ainsi les changements mesurables à l’aide de cette échelle sont différents selon notamment que les individus souffrent de très fortes, très faibles douleurs ou de douleurs moyennes.
Il est en conséquence évident que
vouloir comparer des EVA à l’aide de tests statistiques est une erreur méthodologique.
Si l’EVA était une variable quantitative continue, l’intervalle entre 8 et 10 serait de même dimension que l’intervalle entre 1 et 3, ce qui n'est pas le cas. Il apparait qu’elle n’est qu’une variable qualitative ordinale à l’image d’une cotation comme le testing, pour lequel la cotation 5 n’est pas 5 fois plus importante que la cotation 1. Elle ne se comporte pas de façon linéaire.
Les auteurs donnent en exemple une étude pilote comparant l’acupuncture à un placebo dans la lombalgie chronique, pour laquelle les patients devaient donner une cotation de leur douleur moyenne et de la pire de leur douleur. La douleur moyenne s’avérait identique entre acupuncture et placebo, la douleur maximale s’avérait différente.
Si l’EVA était une variable quantitative continue, l’intervalle entre 8 et 10 serait de même dimension que l’intervalle entre 1 et 3, ce qui n'est pas le cas. Il apparait qu’elle n’est qu’une variable qualitative ordinale à l’image d’une cotation comme le testing, pour lequel la cotation 5 n’est pas 5 fois plus importante que la cotation 1. Elle ne se comporte pas de façon linéaire.
Les auteurs donnent en exemple une étude pilote comparant l’acupuncture à un placebo dans la lombalgie chronique, pour laquelle les patients devaient donner une cotation de leur douleur moyenne et de la pire de leur douleur. La douleur moyenne s’avérait identique entre acupuncture et placebo, la douleur maximale s’avérait différente.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Suite à quelques débordements, les commentaires sont soumis à modération, pour le respect de chacun.
Merci dans la mesure du possible de ne pas faire de commentaire sous la mention "Anonyme".
Merci pour votre intérêt.