Reste que si l'on ne peut pas toujours échapper à ces dernières, les charlatans c'est une autre paire de manchettes.
Et avec des yeux pareils, pas étonnant. |
Car oui, les personnes malades et souffrantes (nous) sont des cibles de choix pour ces snipers capables de repérer une victime à 2 kilomètres sans jumelles.
Je ne veux pas taper sur les voyantes et autres marabouts, il y en a sans doute des "honnêtes", persuadés d'avoir un don et qui ne cherchent pas à abuser autrui. Reste que je ne sais pas ce qui est le plus inquiétant: une personne persuadée qu'un jeu de cartes (et un gros chèque) donne vraiment une vision de l'avenir, ou une personne qui sait pertinemment que non mais en fait son gagne-pain.
Certains charlatans vont parfois très loin, ou plutôt accompagnent très loin, leurs clients dans le délire, comme en témoigne cet article (et ce n'est pas un cas isolé hélas).
Le problème pour nous réside dans toutes ces professions non réglementées. S'il est entendu que de nombreuses pratiques "non médicales" peuvent nous faire du bien, qu'en est il de la qualité de ceux qui en font un métier ?
Pendant longtemps, tout le monde pouvait poser une plaque de psychothérapeute devant chez lui.
Le soucis est qu'il y en a plein des professions parfois bizarres: hypnothérapeute, pressurologue, coach (?), magnétiseur, naturopathe.... Bien malin qui sera capable de les définir.
Le pire est quand on commence les mixages: sophrologue spécialiste des points de pression, hypnotiseur spécialiste du coaching, etc.*
*oui ils existent, et pas loin de chez moi encore.
Alors prudence, vouloir arrêter de souffrir ne doit pas vous encourager à tout tenter. La Mivilude nous propose un petit guide qui doit nous permettre de déclencher à temps quelques "alarmes".
Cliquer pour accéder au Guide de la Mission |
Et ne sacrifiez pas votre simple bon sens !
Le cas particulier des sophrologues: A ce jour, tout le monde peut se dire sophrologue: il n'y a pas de diplôme d'état. Les "vrais sophrologues" tentent donc de s'organiser en faisant reconnaître leurs diplômes, en rédigeant un code déontologie, etc. depuis peu, la profession dispose d'un début de reconnaissance administrative via un code ROME.
Pour les sophrologues, comme pour toute autre profession à laquelle vous faites appel, exigez que le praticien puisse vous donner ses références.
Plus d'infos sur le site de l'école Sofrocay, et le Syndicat des Sophrologues (dont leur dossier de presse bien fichu).